Pris dans le quotidien, dans l’âpre combat contre le patron et ses sbires, on en oublie que ce « petit » combat si prenant, fait partie d’un tout. Oui, mon patron est allié aux autres patrons, tous se coordonnent et, enfin, aux commandes de L’Etat, s’applique une politique adaptée aux volontés du patronat en tant que tout, en tant que classe.
Aussi nous avons raison de vouloir le tous ensemble, et tous en même temps. Mais cela demande un effort qui dépasse le combat quotidien dans la boîte, qui le dépasse mais le rejoint. Cet effort – nous voir nous – mêmes en tant que tout, en tant que classe, est le plus sûr moyen de gagner collectivement mais aussi et d’abord dans notre boîte, contre notre patron.
Voilà pourquoi la grève générale du 12 septembre doit être considérable, pour creuser la tranchée au bon endroit. D’abord.