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La CGT face aux travailleurs et aux… consommateurs

La CGT face aux travailleurs et aux... consommateurs
Son nom : Indecosa, comme association pour l’information et la défense des consommateurs salariés CGT. Une structure mise en place dans certaines antennes un peu partout en France. Et qui n’existait jusqu’à ce jour que du côté de Denain et de Saint-Amand pour la région Nord – Pas-de-Calais.
L’union locale de Tourcoing en a montée une. Trois de ses membres ont été formés à Paris. Et deux permanences seront bientôt mises en place rue de Lille, le lundi après-midi et le mercredi matin. Sont concernés « tous les salariés CGT, explique Samuel Meegens. Mais on peut aussi venir sans être cégétiste. » Le secrétaire de l’union locale en poste depuis quatre ans explique vouloir répondre, via cette structure, aux dommages collatéraux qu’entraînent les problèmes d’emploi. Et qui touchent à des questions comme celles du logement, de la santé ou évidement du budget familial. « Ici, on voit souvent arriver des gens très abîmés. Et la plupart viennent adhérer quand il est trop tard », déplore le secrétaire général. D’où la nécessité d’une telle structure.

Pas de politique, mais…

Cette annonce tombe à la veille des élections et du 1er mai (lire l’encadré). Mais, alors qu’au sommet du syndicat on a semblé rompre avec une traditionnelle neutralité pendant cette campagne présidentielle, à Tourcoing Samuel Meegens se défend de vouloir faire de la politique. Même si le sujet fait causer à l’union locale. « On en parle à nos camarades, mais juste pour deux choses. Un, pour dire que le vote FN est un vote contre les travailleurs. Et, deux, pour faire le bilan du quinquennat. Ca s’arrête là. Après, on sait que le patronat a un intérêt : diviser les salariés », dénonce le secrétaire général. Donc, pas de consigne de vote.
À l’UL, on entend pourtant beaucoup parler de Mélenchon reconnaît un des membres. « Le SMIC à 1 700 euros, la retraite à 60 ans, le retour du Code du travail dans les relations entre le patronat et les syndicats…, toutes ces revendications sont populaires comme elles ne l’ont jamais été. » Néanmoins, ce n’est pas si simple. « On rencontre beaucoup de gens dépolitisés, admet Samuel Meegens. Et quand tu vois arriver quelqu’un d’abîmé, tu ne vas pas lui dire d’aller voter… » Cependant, la CGT appelle bien ses membres à voter.
« Vaut mieux des gens conscients qui ont réfléchi au sens de leur vote », complète Philippe Clouet, également adhérent de l’union locale. « Même si notre agenda ce n’est pas l’agenda électoral », reprend le secrétaire général.
D’ailleurs, bientôt, c’est une autre élection qui attend les cégétistes. Celle pour la succession de leur patron Bernard Thibault. Mais là encore, « pas de prise de position aujourd’hui », prévient Samuel Meegens, qui souhaite tout de même que la nouvelle tête du syndicat « ressemble le plus possible à la base ».

Nord Éclair – JEAN-FRANÇOIS REBISCHUNG

Updated: 27 octobre 2012 — 13 h 15 min
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